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Commencez par plier des plaques d'inox alimentaire

N'oubliez surtout pas de souder tout ça !

Et vous aurez l'air trop forts à la fin !

La fabrication des chaudrons en inox

 

 

Le mardi 1er avril 2014, une partie du groupe "La trace" s'est rendue de 8h à 11h, dans la salle de chaudronnerie du Lycée Pablo Neruda (Saint Martin d'Hères). Grâce à l'appui matériel de l'entreprise EITARC de Saint Martin d'Hères et de son directeur Monsieur Jokovic qui nous a gracieusement offert des plaques en inox prédécoupées aux dimensions de notre choix, nous avons pu réaliser nos propres chaudrons. Le professeur de chaudronnerie Florent Rocher et deux des élèves de la classe de terminale TCI nous ont ensuite appris et aider à les fabriquer.

 

Pour la réalisation des chaudrons, nous avons eu besoin :

De deux plaques en inox alimentaire (moins cher et tout aussi efficace que le cuivre) ;

D'une rouleuse-planeuse ;

D'un poste à souder ;

D'une scie guillotine ;

D'une plieuse.

 

Coût total : 110€ (plaques d'inox offertes, frais d’utilisation des machines et du gaz, de formation, etc.).

 

 

 

Les préparatifs préalables à la fabrication

 

Après être entrés en contact avec le professeur F. Rocher, nous lui avons présenté notre projet, en particulier notre cahier des charges pour la fabrication des chaudrons. Nous avons alors convenu de travailler ensemble en commençant par ajuster notre cahier des charges, pour l’adapter aux capacités de l’atelier mais aussi pour ajuster les qualités des chaudrons avec les objectifs de notre projet.  Ainsi, nous avons par exemple revu le dessin des marmites en les ajustant à 2mm d'épaisseur (ci-dessous) et privilégié comme matériau l'inox alimentaire. M. Rocher nous a ensuite recommandé diverses d’entreprises pour que nous nous procurions l’inox nécessaire, dont celles de l’une de ses connaissances, M. Jokovic. Enfin, nous avons fait ensemble une évaluation rapide du coût total de la manoeuvre : soit 200€ pour une plaque d’1m sur 2m, et une 100ène d'euros pour la formation-fabrication.

 

M. Jokovic, après présentation de notre projet, a décidé par générosité et solidarité de nous offrir la plaque. Il est allé jusqu’à nous prédécouper, nickel chrome (sans jeu de mot), la plaque. M. Jokovic a eu l’air heureux de nous de nous aider et s’être montré impatient de goûter la confiture.

 

Nous avons alors fixé une date avec F. Rocher pour la fabrication des chaudrons et commencé à régler les détails administratifs (devis et convention).

 

La fabrication des deux chaudrons

 

1) La tenue :

Le matin du 1er avril, et ce n’était pas une blague, nous voici chaussures de sécurité aux pieds et bleus de travail enfilés, prêts à se mettre au boulot.

 

2) Vérification des mesures :

Nous avons d’abord vérifié les longueurs des plaques avant d’en recouper certaines.

 

3) Roulage :

Nous avons roulés les plaques en les passant dans une rouleuse-planeuse pour leur donner à chacune la forme cylindrique adaptée à la plaque en forme de disque. Cette étape fut la plus longue car, pour ne pas casser la plaque d’inox, il nous fallait accentuer progressivement son rayon de courbure en repassant à plusieurs reprises le même plaque dans la machine, tout en réajustant à chaque passage les réglages. Ainsi, de plate, chaque plaque est devenue un cylindre presque parfait.

 

4) Soudures :

A partir de là, il nous fallait commencer par souder ensemble les deux morceaux les plus courts de chaque plaque de façon à « fermer » le cylindre. Ensuite, il nous fallait souder ce cylindre au disque c’est à dire au fond du chaudron. Ce type de soudure demande un certain savoir-faire et c’est pourquoi nous avons, pour cette étape, accompagné les élèves de terminales qui, eux, soudaient.

 

5) Les anses :

Pour les anses, nous avons utilisé les chutes d’inox (le rebords des disques). Pour cela nous avons commencé par dessiner au crayon sur la plaque le morceau dont nous avions besoin, puis nous l’avons découpé à la scie guillotine. Nous avons ensuite utilisé la plieuse pour réaliser les angles de chaque morceau découpé. Enfin, nous les avons soudé aux chaudrons.

 

6) La photo et les remerciements :

Après avoir pris une dernière photo de groupe et avoir remercié élèves et professeur, nous nous sommes habillés en tenue de ville et nous en sommes allés, les chaudrons sous le bras (ou plutôt à bout de bras, parce qu’ils sont lourds).

 

7) L’après fabrication :

En guise de remerciement, nous avons envoyé à M. Jokovic et à M. Rocher les photos de la fabrication, et nous les avons invité à venir cuisiner avec nous les confitures.

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